La crise touche plus durement les personnes aux revenus modestes comme en témoigne ce court film réalisé en 1977. Une femme à la retraite y explique les difficultés financières qu’elle rencontre tous les mois pour payer son loyer d’une part, et pour accéder aux soins car elle ne peut faire l’avance des frais médicaux. Elle est menacée d’expulsion pour cause de paiement hors délai de son loyer. Or, ce contretemps est dû à un retard de l’administration dans le versement de sa retraite le mois précédent. La femme termine en évoquant les difficultés rencontrées plus généralement par l’ensemble des ouvriers et demande le changement.
La retraitée est interviewée chez elle, dans son petit appartement (“studio de deux pièces”). Elle est attablée dans son séjour avec sa petite-fille Carole (il semblerait que ce soit la fin du repas). L’essentiel du film présente la femme qui expose sa situation. Seule une question du réalisateur est audible dans le film, ce qui rappelle le contexte de l’interview. Le réalisateur lui vient également en aide, au début de l’entretien, lorsqu’elle cherche à préciser le montant de sa retraite en nouveaux francs. Elle est filmée la plupart du temps en plan rapproché, parfois en gros plan, ce qui permet de saisir pleinement son émotion. La caméra se déplace pour la saisir sous différents angles. Quelques plans très courts de la petite-fille figurent également dans le film qui reste pour l’essentiel focalisé sur la femme attablée. On devine une cuisine dans la pièce adjacente mais le reste du logement n’est pas montré.
Mots-clés : femme, retraite, expulsion, santé, précarité
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF
La retraitée est interviewée chez elle, dans son petit appartement (“studio de deux pièces”). Elle est attablée dans son séjour avec sa petite-fille Carole (il semblerait que ce soit la fin du repas). L’essentiel du film présente la femme qui expose sa situation. Seule une question du réalisateur est audible dans le film, ce qui rappelle le contexte de l’interview. Le réalisateur lui vient également en aide, au début de l’entretien, lorsqu’elle cherche à préciser le montant de sa retraite en nouveaux francs. Elle est filmée la plupart du temps en plan rapproché, parfois en gros plan, ce qui permet de saisir pleinement son émotion. La caméra se déplace pour la saisir sous différents angles. Quelques plans très courts de la petite-fille figurent également dans le film qui reste pour l’essentiel focalisé sur la femme attablée. On devine une cuisine dans la pièce adjacente mais le reste du logement n’est pas montré.
Mots-clés : femme, retraite, expulsion, santé, précarité
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF



