Cette réalisation du secteur de la communication du PCF s’attache à éclairer l’évolution de la communication patronale, sous l’égide du Conseil national du patronat français (CNPF créé en 1945 et devenu MEDEF en 1998).
Un homme et une femme jouent à un jeu de société intitulé « Lutte des classes ». Chacun endosse un rôle : Lui, le capitaliste, Elle Les travailleurs. Ils s’affrontent en voix off par jeu interposé. Lui cherche à la convaincre du bien-fondé du capitalisme « à la mode CNPF » tandis qu’elle lui oppose un scepticisme ironique. Le fil de la partie sert de prétexte à l’exposé de l’évolution, des outils et des investissements du patronat dans la communication afin de désamorcer conscience et lutte de classe et d’asseoir idéologiquement l’entreprise comme valeur refuge par temps de crise, tout en revalorisant l’image du patronat français : « Substituer au patronat de droit divin le patronat à visage humain » qui ose prendre à son compte le mot révolution...
Le Pcf réalise ce décryptage audiovisuel de la communication patronale dans une période qui voit monter en puissance l’idéologie ultralibérale Reaganienne et Thatchérienne sur fond de crise pétrolière. En France, le tournant de la rigueur est accompli en 1983 (les ministres communistes quittent le gouvernement en 1984) tandis que le CNPF mène l’offensive contre les réformes économiques de la gauche.
Quelques années plus tôt, les réalisateurs Gérard Mordillat et Nicolas Philibert s’étaient déjà intéressés au nouveau discours patronal, à sa volonté de changer d’image, dans leur film documentaire « La Voix de son maître » (1979).
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
Un homme et une femme jouent à un jeu de société intitulé « Lutte des classes ». Chacun endosse un rôle : Lui, le capitaliste, Elle Les travailleurs. Ils s’affrontent en voix off par jeu interposé. Lui cherche à la convaincre du bien-fondé du capitalisme « à la mode CNPF » tandis qu’elle lui oppose un scepticisme ironique. Le fil de la partie sert de prétexte à l’exposé de l’évolution, des outils et des investissements du patronat dans la communication afin de désamorcer conscience et lutte de classe et d’asseoir idéologiquement l’entreprise comme valeur refuge par temps de crise, tout en revalorisant l’image du patronat français : « Substituer au patronat de droit divin le patronat à visage humain » qui ose prendre à son compte le mot révolution...
Le Pcf réalise ce décryptage audiovisuel de la communication patronale dans une période qui voit monter en puissance l’idéologie ultralibérale Reaganienne et Thatchérienne sur fond de crise pétrolière. En France, le tournant de la rigueur est accompli en 1983 (les ministres communistes quittent le gouvernement en 1984) tandis que le CNPF mène l’offensive contre les réformes économiques de la gauche.
Quelques années plus tôt, les réalisateurs Gérard Mordillat et Nicolas Philibert s’étaient déjà intéressés au nouveau discours patronal, à sa volonté de changer d’image, dans leur film documentaire « La Voix de son maître » (1979).
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images