C’est un film qui se regarde avec grand plaisir et qui nous plonge longuement dans une atmosphère provinciale de la fin des années 50, digne d’un film de Jacques Tati. Il s’écoule sur presque une année au gré des festivités et réjouissances organisées par la ville de Neufchâtel-en-Bray.
Le film démarre avec un rodéo de voitures dans les rues du bourg. Les pilotes exécutent différentes figures, notamment des dérapages contrôlés et des glissades sur deux roues latérales. S’ensuit la fête des mères. On assiste à un défilé de communiants et d’enfants en culottes courtes, encadrés par des curés. Un gendarme en gants blancs fait la circulation pour les laisser passer. La ville est pavoisée. De nombreuses personnes sont déguisées, en costume traditionnel, en clown, en clochard, en homme du monde, c’est selon. Un cortège de sportifs et de sportives marche sérieusement vers le stade. Belles couleurs du film en général. On assiste à un match de basket féminin. Des camions militaires traversent rapidement la ville. Au mois d’août, c’est un grand bal qui est organisé mais on n’en voit pas d’images, en revanche longue séquence d’une course de sulkys dans un champ improvisé en hippodrome. Fin août c’est la quinzaine commerciale qui fait l’animation. La fanfare est là. Un homme s’essouffle dans un tuba en gros plan. Les hommes dansent un pied sur l’autre. Ce sont de jolis plans. Des demoiselles d’honneur traversent la ville dans une voiture décapotable en saluant comme la Reine d’Angleterre. Des « Gilles » en costume de Carnaval belge avec leurs immenses chapeaux en plumes d’autruche attirent tous les regards. Puis c’est une course de facteurs très amusante, et que suivent en courant les enfants de Neufchâtel. Le vainqueur de la course a le droit d’embrasser une demoiselle d’honneur et ne se fait pas prier. La caméra compare les escarpins des jeunes filles et les chaussures des facteurs. Enfin, on assiste à une course Micromils, ce sont des petits bolides qui tournent à toute allure dans un champ. A la fin du film, les employés municipaux décrochent les décorations qui égayaient les rues de Neufchâtel.
IG
Le film démarre avec un rodéo de voitures dans les rues du bourg. Les pilotes exécutent différentes figures, notamment des dérapages contrôlés et des glissades sur deux roues latérales. S’ensuit la fête des mères. On assiste à un défilé de communiants et d’enfants en culottes courtes, encadrés par des curés. Un gendarme en gants blancs fait la circulation pour les laisser passer. La ville est pavoisée. De nombreuses personnes sont déguisées, en costume traditionnel, en clown, en clochard, en homme du monde, c’est selon. Un cortège de sportifs et de sportives marche sérieusement vers le stade. Belles couleurs du film en général. On assiste à un match de basket féminin. Des camions militaires traversent rapidement la ville. Au mois d’août, c’est un grand bal qui est organisé mais on n’en voit pas d’images, en revanche longue séquence d’une course de sulkys dans un champ improvisé en hippodrome. Fin août c’est la quinzaine commerciale qui fait l’animation. La fanfare est là. Un homme s’essouffle dans un tuba en gros plan. Les hommes dansent un pied sur l’autre. Ce sont de jolis plans. Des demoiselles d’honneur traversent la ville dans une voiture décapotable en saluant comme la Reine d’Angleterre. Des « Gilles » en costume de Carnaval belge avec leurs immenses chapeaux en plumes d’autruche attirent tous les regards. Puis c’est une course de facteurs très amusante, et que suivent en courant les enfants de Neufchâtel. Le vainqueur de la course a le droit d’embrasser une demoiselle d’honneur et ne se fait pas prier. La caméra compare les escarpins des jeunes filles et les chaussures des facteurs. Enfin, on assiste à une course Micromils, ce sont des petits bolides qui tournent à toute allure dans un champ. A la fin du film, les employés municipaux décrochent les décorations qui égayaient les rues de Neufchâtel.
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