Chroniques de la guerre d'Algérie, Ali Agouni
Cinémathèque de Bretagne
2012 | Documentaire
- 00:40:00
Consistant en 52 DVD sur l’histoire de la guerre de libération nationale (1954-1962), sous le thème «Chronique de la guerre d’Algérie». Ces importants documents renferment des dizaines de témoignages d’acteurs de cette guerre et de personnes ayant vécu cette période, parmi les Algériens et les Français, outre des photos d’archives sur les évènements phares qui ont marqué la Révolution.
Ali AGOUNI. Né en 1934. Membre du MNA. Bouira. Fondouk. France.
Il a vécu toute sa jeunesse à Bouira où le nationalisme était important. Il s’engage dans le PPA-MTLD avant le début de la révolution. Il explique que la décision du recours à la lutte armée a été prise lors du congrès d’Hornu. Les actions devaient démarrer en décembre 1954. Le 1er novembre ne le surprend pas, il en est content. Il continue son travail de propagande auprès de la population et son action de recrutement auprès des appelés qui ne veulent pas faire leur service. Il les oriente vers le maquis. Lui-même y conduit un groupe et décide d’y rester. Il se trouve dans un fief FLN où il rencontre Ramdane, Krim et Ouamrane avec lesquels il débat. Il quitte ce maquis avec quelques maquisards tandis que d’autres décident d’y rester. Il montre que les maquis MNA étaient actifs. Il est arrêté en 1958 puis torturé. Il est ensuite incarcéré dans un camp. Il y rencontre le dirigeant de la zone FLN qui avoue ne pas comprendre la lutte MNA/FLN. Il pense que le cessez le feu va permettre des négociations avec le MNA. Il est libéré et quand il voit la teneur de certains écrits contre le MNA, il décide de rejoindre la France pour y continuer le combat. Il est satisfait de l’indépendance tout en regrettant de ne pas pouvoir y participer. Il retourne en Algérie sous Chadli et y retourne maintenant très souvent pour participer à des débats.
Ali AGOUNI. Né en 1934. Membre du MNA. Bouira. Fondouk. France.
Il a vécu toute sa jeunesse à Bouira où le nationalisme était important. Il s’engage dans le PPA-MTLD avant le début de la révolution. Il explique que la décision du recours à la lutte armée a été prise lors du congrès d’Hornu. Les actions devaient démarrer en décembre 1954. Le 1er novembre ne le surprend pas, il en est content. Il continue son travail de propagande auprès de la population et son action de recrutement auprès des appelés qui ne veulent pas faire leur service. Il les oriente vers le maquis. Lui-même y conduit un groupe et décide d’y rester. Il se trouve dans un fief FLN où il rencontre Ramdane, Krim et Ouamrane avec lesquels il débat. Il quitte ce maquis avec quelques maquisards tandis que d’autres décident d’y rester. Il montre que les maquis MNA étaient actifs. Il est arrêté en 1958 puis torturé. Il est ensuite incarcéré dans un camp. Il y rencontre le dirigeant de la zone FLN qui avoue ne pas comprendre la lutte MNA/FLN. Il pense que le cessez le feu va permettre des négociations avec le MNA. Il est libéré et quand il voit la teneur de certains écrits contre le MNA, il décide de rejoindre la France pour y continuer le combat. Il est satisfait de l’indépendance tout en regrettant de ne pas pouvoir y participer. Il retourne en Algérie sous Chadli et y retourne maintenant très souvent pour participer à des débats.