Bobines d'amateurs : Pierre Le Bourbouach
Cinémathèque de Bretagne
2004 | Documentaire
- 00:06:36
Entretien avec Pierre Le Bourbouach.
Bobine 3 : Pierre Le Bourbouach (Professeur de lettres classiques)
Professeur de lettres classiques au Lycée Chateaubriand de Rennes, ce vannetais né en 1920, apprécie tout autant la finesse de la langue française que les jeux de mots qu’elle permet et auxquels il aura recours pour baptiser ses films, comme « Les chutes du Niagara », réalisé à partir de diverses chutes de bobines.
Aujourd’hui, avec ce brin de malice dans les yeux qui ne l’a jamais quitté, il parcourt sa vie de cinéphile, membre du club des cinéastes de Rennes, et nous confie qu’à chaque fois, ses films étaient conçus dans sa tête avant de les tourner et qu’il prenait un malin plaisir à regarder le monde qui l’entourait pour s’en inspirer. Ainsi, « Le dieu qui beugle » est une sorte de satire de la société de consommation naissante, où le transistor apparaît et envahit la place publique : Pierre Le Bourbouach divinise le transistor, devenu le dieu du bruit incarné.
Très rapidement, il initie ses élèves à la filmographie et réalise son chef-d’œuvre « Michèle », professeur dont un élève est particulièrement fou amoureux. Et pour chaque exemple, chaque réalisation, de citer Eisenstein : « un film se fait au montage », car c’est dans cette phase que l’on peut faire dire au film bien plus que ce que l’image ne dit elle-même.
Bobine 3 : Pierre Le Bourbouach (Professeur de lettres classiques)
Professeur de lettres classiques au Lycée Chateaubriand de Rennes, ce vannetais né en 1920, apprécie tout autant la finesse de la langue française que les jeux de mots qu’elle permet et auxquels il aura recours pour baptiser ses films, comme « Les chutes du Niagara », réalisé à partir de diverses chutes de bobines.
Aujourd’hui, avec ce brin de malice dans les yeux qui ne l’a jamais quitté, il parcourt sa vie de cinéphile, membre du club des cinéastes de Rennes, et nous confie qu’à chaque fois, ses films étaient conçus dans sa tête avant de les tourner et qu’il prenait un malin plaisir à regarder le monde qui l’entourait pour s’en inspirer. Ainsi, « Le dieu qui beugle » est une sorte de satire de la société de consommation naissante, où le transistor apparaît et envahit la place publique : Pierre Le Bourbouach divinise le transistor, devenu le dieu du bruit incarné.
Très rapidement, il initie ses élèves à la filmographie et réalise son chef-d’œuvre « Michèle », professeur dont un élève est particulièrement fou amoureux. Et pour chaque exemple, chaque réalisation, de citer Eisenstein : « un film se fait au montage », car c’est dans cette phase que l’on peut faire dire au film bien plus que ce que l’image ne dit elle-même.