barrage d'inféroflux du Tadjemout (Le)
Cinémathèque de Bretagne
1948 | Documentaire
- 00:10:19
Le film a été tourné dans le wilaya de Laghouat. Probablement un film de commande, Albert Weber le présentera ainsi :
"Au pied du dernier chaînon de l'Atlas Saharien dans une région inculte à l'orée du désert, des milliers d'hectares d’excellentes terres alluviales existent, mais au vu de la faible valeur des hauteurs de pluie, il est impossible d'envisager une culture permanente. Dans le cours du M'zi c'est l'inféroflux qui disparaît ou réapparaît : l'eau coule en profondeur sur le lit imperméable entre la chaîne du Djebbel Amour et les Monts des Ouled Nails. Dans ce lit de l'Oued M'zi comblé de sable coulait de l'eau sur une profondeur de 5 mètres environ et une largeur de 300 mètres. Le projet d'un tel barrage dans ces sables repose sur cette technique : une succession de 23 cellules en ciment collectent l'eau, chaque cellule est reliée à une grosse conduite de 100 noyées dans le mur du barrage qui amène l'eau ainsi collectée dans un bassin d'où l'eau est distribuée pour l'irrigation. Ce barrage ne dépasse que de peu la hauteur du lit de sable de la rivière évitant ainsi d'être emporté par une crue subite. Le débit régularisé de cet ouvrage varie de 400 à 800 litres secondes. Les conduites de 3300 mètres de tuyaux de 100 de diamètre sont fabriqués à Laghouat par la Société Bonna."
"Au pied du dernier chaînon de l'Atlas Saharien dans une région inculte à l'orée du désert, des milliers d'hectares d’excellentes terres alluviales existent, mais au vu de la faible valeur des hauteurs de pluie, il est impossible d'envisager une culture permanente. Dans le cours du M'zi c'est l'inféroflux qui disparaît ou réapparaît : l'eau coule en profondeur sur le lit imperméable entre la chaîne du Djebbel Amour et les Monts des Ouled Nails. Dans ce lit de l'Oued M'zi comblé de sable coulait de l'eau sur une profondeur de 5 mètres environ et une largeur de 300 mètres. Le projet d'un tel barrage dans ces sables repose sur cette technique : une succession de 23 cellules en ciment collectent l'eau, chaque cellule est reliée à une grosse conduite de 100 noyées dans le mur du barrage qui amène l'eau ainsi collectée dans un bassin d'où l'eau est distribuée pour l'irrigation. Ce barrage ne dépasse que de peu la hauteur du lit de sable de la rivière évitant ainsi d'être emporté par une crue subite. Le débit régularisé de cet ouvrage varie de 400 à 800 litres secondes. Les conduites de 3300 mètres de tuyaux de 100 de diamètre sont fabriqués à Laghouat par la Société Bonna."