Actualités paysannes
Cinémathèque de Bretagne
| Documentaire
- 00:43:40
Thèmes : guerre du lait ; barrages routiers ; distribution gratuite de lait au pied d'un immeuble. Distribution de tracts pour le prix du lait, à la sortie du Joint Français. Contre les cumulards. Travaux agricoles. Sortie du tribunal. Vente sauvage de viande à Lorient dans une cité. Edouard Morvan passe au tribunal à Lorient. Manifestation pour la libération de Morvan. Paysans travailleurs au Larzac.
TORR E BENN, La contestation a d’autres voix
A l’inverse des autres, le groupe Torr e Benn, créé en 1972 lors de la grève du Joint Français de Saint-Brieuc, est un collectif sans existence “officielle”. Le groupe réalisera jusqu’en 1975, des films spontanés mettant en images des grèves et des manifestations. Dans la mouvance des idées de Mai 68, mais d’horizons différents, les membres du collectif sont entre la Bretagne et Paris : Jean-Louis Le Tacon est alors étudiant en sociologie à Rennes, Patrick Prado, a déjà participé à l’Association Populaire d’Image Cinéma (APIC) à Paris, il y a aussi Geneviève Delbos.
Torr e Benn tire son nom de la devise des paysans révoltés de 1775, les bonnets rouges, dont la devise était “casse-leur la tête”
Les films étaient réalisés en Super 8, souvent “saisis au grand capital”, expédiés au labo et montés quinze jours plus tard pour être diffusés. La vidéo sera rapidement utilisée pour une plus grande liberté d’action : “on filmait le matin, on montait –ou pas- l’après-midi et on diffusait le soir”
“ D’abord ce qui importait, c’était principalement l’engagement militant auprès des ouvriers bretons et des paysans, ainsi que dans le mouvement breton, et cela dès le début. ” Jean-Louis Le Tacon
TORR E BENN, La contestation a d’autres voix
A l’inverse des autres, le groupe Torr e Benn, créé en 1972 lors de la grève du Joint Français de Saint-Brieuc, est un collectif sans existence “officielle”. Le groupe réalisera jusqu’en 1975, des films spontanés mettant en images des grèves et des manifestations. Dans la mouvance des idées de Mai 68, mais d’horizons différents, les membres du collectif sont entre la Bretagne et Paris : Jean-Louis Le Tacon est alors étudiant en sociologie à Rennes, Patrick Prado, a déjà participé à l’Association Populaire d’Image Cinéma (APIC) à Paris, il y a aussi Geneviève Delbos.
Torr e Benn tire son nom de la devise des paysans révoltés de 1775, les bonnets rouges, dont la devise était “casse-leur la tête”
Les films étaient réalisés en Super 8, souvent “saisis au grand capital”, expédiés au labo et montés quinze jours plus tard pour être diffusés. La vidéo sera rapidement utilisée pour une plus grande liberté d’action : “on filmait le matin, on montait –ou pas- l’après-midi et on diffusait le soir”
“ D’abord ce qui importait, c’était principalement l’engagement militant auprès des ouvriers bretons et des paysans, ainsi que dans le mouvement breton, et cela dès le début. ” Jean-Louis Le Tacon