Abbad Per Bourdelles an emsaver (An)
Cinémathèque de Bretagne
| Documentaire
Portrait d'un sage de la Bretagne Armoricaine, brossé à partir des archives 9,5mm (tournées par l'Abbé Bourdelles) et de ses écrits.
L'Abbé Bourdelles partcipa à une commission pour unifier l'orthographe du breton afin de permettre son enseignement.Il travailla notamment avec Joachim GAULTIER du MOTTAY. Il a traduit La Divine Comédie (de Dante) en breton.
Portrait d'un sage de la Bretagne Armoricaine, brossé à partir des archives 9,5mm (tournées par l'Abbé Bourdelles et l'Abbé de St-Jacut*) et de ses écrits.
Monsieur l'Abbé Bourdellès avait été mon professeur de langues au collège Saint Joseph de Lannion (Côtes d'Armor). Un jour, il me fit un cadeau : le Barzaz breizh. Je fus contaminé par le virus breton. Quelques années plus tard, il me fit un autre cadeau, une valise écornée remplie de films 9.5 enfermés dans des boîtes métalliques rouillées. Devenu entre-temps indifférent aux pratiques religieuses, voire même anti-clérical, j'oubliai cette valise au fond d'un placard. Bien des années plus tard je redécouvris le contenu de cette valise qui après un minutieux visionnage m’apparut comme un trésor d’images sur les changements de la vie en Bretagne.
Comme réalisateur s’imposait alors à moi le projet de faire le portrait de ce vieil homme qui a influencé plusieurs générations de jeunes bretons.
J’ai tenté de faire un film sur la “passion” de monsieur l’abbé Bourdellès. Il fut comme le point sensible, la chambre d’écho des affects de ce peuple bousculé, brisé par ce XXe siècle dévoreur de cultures.
Il apparaît comme un meneur discret, éclairé par les idées socio-économiques progressistes (Economie et Humanisme du Père Le Bret) et pousse les bretons à maîtriser leur destin, à ne se laisser écraser par aucun centralisme, fut-il clérical.
Jean-Louis Le Tacon (1988)
”Aussi longtemps que les hommes ne seront pas maîtres de leur destin et qu’ils ne s’occuperont pas eux-mêmes de leurs affaires, il n’y aura pas d’autre espoir pour eux dans ce monde que d’être des valets.”
Père Bourdellès
L'Abbé Bourdelles partcipa à une commission pour unifier l'orthographe du breton afin de permettre son enseignement.Il travailla notamment avec Joachim GAULTIER du MOTTAY. Il a traduit La Divine Comédie (de Dante) en breton.
Portrait d'un sage de la Bretagne Armoricaine, brossé à partir des archives 9,5mm (tournées par l'Abbé Bourdelles et l'Abbé de St-Jacut*) et de ses écrits.
Monsieur l'Abbé Bourdellès avait été mon professeur de langues au collège Saint Joseph de Lannion (Côtes d'Armor). Un jour, il me fit un cadeau : le Barzaz breizh. Je fus contaminé par le virus breton. Quelques années plus tard, il me fit un autre cadeau, une valise écornée remplie de films 9.5 enfermés dans des boîtes métalliques rouillées. Devenu entre-temps indifférent aux pratiques religieuses, voire même anti-clérical, j'oubliai cette valise au fond d'un placard. Bien des années plus tard je redécouvris le contenu de cette valise qui après un minutieux visionnage m’apparut comme un trésor d’images sur les changements de la vie en Bretagne.
Comme réalisateur s’imposait alors à moi le projet de faire le portrait de ce vieil homme qui a influencé plusieurs générations de jeunes bretons.
J’ai tenté de faire un film sur la “passion” de monsieur l’abbé Bourdellès. Il fut comme le point sensible, la chambre d’écho des affects de ce peuple bousculé, brisé par ce XXe siècle dévoreur de cultures.
Il apparaît comme un meneur discret, éclairé par les idées socio-économiques progressistes (Economie et Humanisme du Père Le Bret) et pousse les bretons à maîtriser leur destin, à ne se laisser écraser par aucun centralisme, fut-il clérical.
Jean-Louis Le Tacon (1988)
”Aussi longtemps que les hommes ne seront pas maîtres de leur destin et qu’ils ne s’occuperont pas eux-mêmes de leurs affaires, il n’y aura pas d’autre espoir pour eux dans ce monde que d’être des valets.”
Père Bourdellès